2 Timotheos (2 Timothée)
Cette lettre s'adresse à Timotheos (Timothée) dont le père était grec et la mère juive. Le jeune homme se convertit au Mashiah avec sa mère et sa grand-mère, dès le premier voyage missionnaire de Paulos, au cours duquel ce dernier passa à Lystre.
Paulos écrivit cette lettre pastorale alors qu'il était emprisonné à Rome, après avoir été arrêté dans une province orientale à Éphèse ou Troas.
Ses conditions de détention étant plus rudes que la première fois, Paulos est dubitatif quant à sa remise en liberté. Il demande donc à Timotheos, son fils dans la foi et fidèle compagnon d'œuvre, de le rejoindre à Rome afin de recevoir, semble-t-il, ses dernières volontés. Après avoir exposé à Timotheos les qualités et les devoirs d'un bon serviteur de l'Évangile, il l'encourage à lutter contre les faux docteurs et l'apostasie en prêchant la parole en toutes circonstances.
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Introduction
Paulos, apôtre de Yéhoshoua Mashiah, par la volonté d'Elohîm, selon la promesse de la vie qui est en Mashiah Yéhoshoua, à Timotheos, mon fils bien-aimé : grâce, miséricorde, shalôm, de la part d'Elohîm le Père et du Mashiah Yéhoshoua notre Seigneur !
Paulos (Paul) encourage Timotheos (Timothée) à souffrir les afflictions de l'Évangile
Je rends grâce à Elohîm, que je sers depuis mes ancêtres, avec une conscience pure, faisant sans cesse mention de toi dans mes supplications nuit et jour, désirant te voir, me souvenant de tes larmes, afin d'être rempli de joie. Conservant en effet le souvenir de la foi sincère qui est en toi et qui a premièrement habité en Loïs, ta grand-mère, et en Eunike1, ta mère, et qui, j'en suis persuadé, est aussi en toi. C'est à cause de cela que je te rappelle de ranimer le don de grâce d'Elohîm qui est en toi à travers l'imposition de mes mains. Car Elohîm ne nous a pas donné un esprit de timidité2, mais de force, d'amour et d'auto-contrôle3. N'aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l'Évangile, selon la force d'Elohîm, qui nous a sauvés et nous a appelés par une sainte vocation, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein et selon la grâce qui nous a été accordée en Yéhoshoua Mashiah avant les temps éternels, 10 mais qui maintenant a été manifestée à travers l'apparition de notre Sauveur Yéhoshoua Mashiah, qui a en effet aboli4 la mort et qui a mis en lumière la vie et l'immortalité à travers l'Évangile, 11 pour lequel j'ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des nations. 12 C'est pourquoi aussi je souffre ces choses, mais je n'en ai pas honte, car je connais celui en qui j'ai cru et je suis persuadé qu'il est puissant pour garder mon dépôt5 jusqu'à ce jour-là. 13 Retiens dans la foi et dans l'amour qui est en Yéhoshoua Mashiah, le modèle des saines paroles que tu as apprises de moi. 14 Garde le bon dépôt par le moyen de l'Esprit Saint qui habite en nous. 15 Tu sais ceci : que tous ceux qui sont en Asie se sont détournés de moi, parmi eux sont Phygèlos et Hermogène. 16 Que le Seigneur accorde la miséricorde à la maison d'Onésiphoros, parce qu’il m’a souvent rafraîchi et qu'il n'a pas eu honte de ma chaîne. 17 Au contraire, dès son arrivée à Rome, il m'a cherché très rapidement et il m'a trouvé. 18 Que le Seigneur lui donne de trouver miséricorde auprès du Seigneur en ce jour-là ! Et tu sais très bien comment il a servi à Éphèse.
11:5« Bénie par la victoire ».21:7« Crainte », « frayeur », « lâcheté ».31:7« Une réprimande ou un appel à un esprit sain, à la modération et au contrôle de soi », « modération », « de maîtrise de soi ».41:10Vient du grec « katargeo » qui signifie « rendre vain », « inemployé », « inactif », « inopérant » ; « priver de force », « d'influence », « de pouvoir » ; « faire cesser », « amener à une fin », « annuler ». Ce verbe est au temps passé indéterminé (aoriste). L'aoriste est un temps de la conjugaison grecque correspondant approximativement au passé simple et au passé antérieur français. Dans 1 Co. 15:26, Paul utilise le même verbe au présent passif. Une phrase est à la voix passive lorsque le sujet de la phrase subit l'action au lieu de la faire. Ici c'est la mort qui est le sujet. C'est aussi elle qui a subi l'action. Yéhoshoua a vaincu la mort. Ap. 1:1851:12Il est question ici de la connaissance correcte et de la pure doctrine de l'Évangile qui doit être fermement et fidèlement gardée, ainsi que consciencieusement délivrée aux autres.